La question semble vite répondue :

• La froideur flamande
  • La culture flamande est bien différente de celle de la Hollande. Elle est caractérisée par une culture du travail. Le travail démarque et donne une valeur personnelle. Sans travail, pas de valeur. Vous êtes rien. Vous ne vallez rien.
• Les amendes à gogo
  • 70% des amendes routières sont faites en Flandre.
  • Ces amendes routières indiquent un rappel à la loi et le fait de « marcher au pas ». Le moindre faux-pas, culturel ou général est vite amendé. Les flamands aiment rappeler leur supériorité.
• Devoir parler flamand
  • Parler flamand, c’est parler le néerlandais, langue parlée par environ 22 millions de personnes.
  • Contre le français parlée par plus de 300 millions. Grosso modo, y’a 90% de personnes en plus qui parlent le français. Une culture qui a « réussi » internationalement ». Dont le style est revendiqué pour sa vision de l’amour, de la couture, de la romance, de la beauté et socialement aussi. Paris, haut-lieu du français attire toutes les stars internationales (cfr le défile de Vogue en 2024). Pourquoi quitter sa langue pour s’enfoncer dans une langue qui a peu d’ouverture sur « l’international ».
• S’adapter à la culture. Les flamands fort nationalistes aiment et revendiquent leur culture, eux-mêmes. Les flamands ne vont pas « vous laisser venir travailler et repartir ». Il va falloir s’adapter psychologiquement à leur culture. A leur rigidité caractérielle.
• L’égocentrisme et le manque de solidarité. Les wallons aiment la solidarité et les flamands pas du tout. Ca affaiblit. Il faut que chacun arrive à fonctionner individuellement. Le vide « existentiel » ou social dans ce monde du travail peut être dur à vivre. Peu d’aide. Que de la productivité. Que le meilleur gagne. Il y a une forme de « marche ou crêve » chez les flamands. Chacun sa merde. Démerde-toi. C’est pas faux, ça a de l’utilité. Ca fait fructifier les capacités et le portefeuilles. Mais ça développe l’antipathie et/ou la sociopathie.
• La distance… Outre la distance culturelle, il y a la distance à faire pour y exécuter le travail de main d’oeuvre proposé. Ca indique souvent un déménagement. Un déménagement inclut donc une intégration culturelle… Et fort probablement un investissement personnel pour s’intégrer et probablement y finir piégé. Forcément si vous venez chercher du travail c’est que vous en manquez. Y’aura donc probablement peu de retour en arrière.
• Le manque de flexibilité culturelle. Que faire si finalement vous n’appréciez pas la culture. Les flamands aident-ils les wallons à s’intégrer? Ils tendent la main pour proposer de travailler.
• Le manque de sociabilité. Les flamands savent parler bien sûr mais pas de sociabilité! Les flamands aiment faire croire qu’ils vont séduire internationalement par l’ardeur de leur travail. C’est pas faux. Le port d’Anvers est connu internationalement. Mais c’est le résultat de facteurs historiques bien vieux de 400 ans. Pas de social. Arbeit!

Non les flamands ne proposent pas du travail facilement. Ils manquent certes de main d’oeuvre mais le travail proposé semble être une invitation à se convertir à une culture dopée à l’amende et qui développe l’antipathie.

Lorsque vous rejoignez un « hub » de travail. Il faut considérer tout les aspects qui orbitent autour. Accessibilité, sociabilité, mentalités, etc…

Si vous venez chercher du travail chez les flamands, c’est que vous « manquez d’argent » et en trouver « tranquillement ». Pas pour qu’un piège financier se referme sur vous, vos principes et vos valeurs.

Accuser les wallons de ne pas vouloir travailler est faux. Les flamands proposent du travail, mais il est truffé de pièges. Et encadré par une culture étouffante.